bienvenue sur notre île

ON VOUS DIT TOUT SUR CE LIEU SAUVAGE, MYSTÉRIEUX et ISOLÉ

 

« Socotra ? 

ça me dit quelque chose mais…« 

socotra, l’aventure du bout du monde

L’île mystérieuse et sauvage de Socotra est célèbre pour sa beauté naturelle préservée et ses paysages grandioses à couper le souffle. Ce nom résonne en nous, sans savoir vraiment pourquoi, mais déjà il se passe quelque chose qui nous intrigue… Son climat chaud, ses plages de sable blanc immaculé, ses arbres mystérieux, ses majestueuses montagnes aux reliefs déchiquetés, ces plateaux d’altitudes arides et ses récifs coralliens aux couleurs vives,  enchantent déjà nos sens et éveillent notre curiosité. Nous nous voyons déjà comme les premiers découvreurs partis au long court, ébahi par ces arbres aux formes tortueuses à sang de dragon, toutes ces espèces rares d’abres à encens, ces arbres bouteille surmontés de quelques fleurs roses enchanteresses. 

Longue de 140km sur 40 km de large, Socotra est un archipel de quatre îles isolées et de deux îlots rocheux, elle se trouve dans le nord-ouest de l’océan Indien, au large de la Corne de l’Afrique. Ce bout de terre est très isolé entre Océan Indien et Mer d’Arabie. Les seules terres continentales sont  la Somalie à près de 360 km à l’ouest, au Nord, il faut 2 jours de bateau pour rejoindre le Sultanat d’Oman à 550km et   près de 600 km sépare l’île de la côte Sud du Yemen.

Le fait de son décrochement du continent africain depuis près de 7 millions d’années combiné à cet isolement, font de l’île de Socotra un paradis originel. 

Socotra se classe parmi les principaux lieux de grande richesse endémique au monde, elle est souvent appelée la « Galápagos de l’océan Indien ».

En 2008, l’UNESCO a déclaré les îles « site du patrimoine mondial »

La magie de cet archipel, que vous soyez à près de 1500 mètres d’altitude dans les montagnes centrales de Hajhir, dans l’une des 60 grottes millénaires répertoriées, sous l’eau au milieu de coraux multicolores, ici il y aura toujours quelque chose d’unique, qui ne se trouve nulle part ailleurs sur terre. Ce lieu isolé avec un impact humain relativement faible gardent quasi intact les écosystèmes de l’île. Seuls, les rudesses du climat, la mousson aux vents d’une telle violence, les ouragans   fragilisent ce milieu naturel unique.

Alors oui, quand vous décidez de visiter l’île de Socotra, c’est aussi dans le respect de ces richesses multi millénaires qui s’offrent à vous. Être encore témoin en « mode réel » de ce passé insulaire si lointain et si remarquablement préservé est un luxe qui se mérite et qui s’apprécie, facilité par l’accueil des Socotris si fiers de leur ile. Ils sauront vous faire apprécier ces richesses en y associant culture et traditions locales.

« Quand l’égoignement préserve ce paradis naturel

des troubles qui déchirent le Yemen « 

tout droit sorti des livres d’expeditions

« Partir à l’aventure dans les pas des plus grands navigateurs explorateurs  …« 

VOUS ÊTES SENSIBLE AUX VOYAGES D’INSTINCT,

ALORS L’ILE DE SOCOTRA EST FAITE POUR VOUS.

Etre à l’écoute de la nature, de la météo, des rencontres et que la modification du programme sur le moment devienne une évidence pour mieux profiter de l’instant présent. 

Chez Natures du Monde, vivre le moment présent en voyage est une évidence.  Il est impossible de ne pas accepter de partager, un moment de discussion très simple avec des gestes, des sourires, un thé chez un habitant que nous croiserons et effectivement d’arrêter le temps pour apprécier non plus juste le voyage mais ces moments  de vie  forts et intenses qui vous marqueront à jamais. 

L’île de Socotra est au balbutiement d’une activité d’accueil touristique, et les Socotris sont très fier que nous nous intéressions à leur île, leur culture et c’est avec une grande simplicité et sincérité que nous partageons des moments de grande intensité. 

Profitez d’être en quelque sorte un explorateur, tel les premiers découvreurs de Socotra. En visitant cette île, à ce jour, vous vous sentirez un peu pionnier tellement les espaces sauvages et originels s’offrent à vous. 

UN VOYAGE PAS COMME LES AUTRES

« Quoi ! ça fait partie du Yemen ?

Mais  …« 

Alors oui l’île de Socotra est territoire du Yémen. Vous allez me dire « Mais Valérie, comment cela est possible ? ce n’est pas dangereux ? »

Il faut savoir qu’en raison de la guerre civile yéménite, l’île a été isolée du reste du monde. Cependant, Socotra de par sa situation géographique « loin de tout » n’a jamais vraiment été affectée par les troubles du continent situé au plus près à environ 500 km et par la mer.

Actuellement, elle fait partie de ce qui est appelé la coalition Sud, qui se trouve sous protectorat des Émirats Arabes Unis.

Non sans être intéressés… (n’oublions pas que nous sommes dans une des zones les plus stratégique de la planète : le détroit d’Ormuz avec les grandes lignes commerciales maritimes internationales qu’elles soient commerciales, ou pétrolières) ces derniers ont mis en place, depuis un peu plus d’une année, un réseau de communication, UNE station essence et surtout une ligne aérienne ponctuelle avec un vol par semaine depuis Abu Dhabi. 

Alors oui, cette île est isolée à plus de 1300 km d’Abu Dhabi, mais pour nous cet isolement et ce vol unique direct nous permettent enfin de profiter de ce paradis endémique en toute sécurité, sans devoir passer par les zones de guerre du Yemen continental.

Il est rare en tant que producteur de voyages, de se dire qu’il y a tant à faire, que nous sommes au balbutiement d’un potentiel développement touristique. Pour le moment grâce à l’exclusivité d’accès, nous pouvons vraiment parler d’un tourisme éthique, tourné vers une nature sauvage, encore préservée. 

Voilà pourquoi ce voyage n’est pas comme les autres, vous êtes plus des découvreurs, des premiers voyageurs intrépides à pouvoir venir sur cette île en tant qu’invités visiteurs. Cette aventure vous mènera au cœur d’une nature intacte, millénaire, endémique mais partagée par des Socotris d’une telle gentillesse, tellement heureux et fier de pouvoir enfin montrer au monde la beauté originelle de ce lieu. 

Pour ce voyage, Natures du Monde à fait le choix de ne travailler qu’avec des Socotris de A à Z sur place, assumant ainsi un parti pris pour un commerce ne profitant qu’aux locaux. Car malgré la jeunesse de cette ouverture touristique, il y a déjà des structures étrangères qui commencent doucement à s’implanter sur place dont malheureusement une grande partie des bénéfices partent à l’étranger…

Participer à ce voyage, c’est aussi avoir bien connaissance que le tourisme n’en est qu’à ses débuts, dans un pays sécure mais malgré tout qui subit les dommages collatéraux de la guerre sur le continent. Cette aventure sera aussi l’occasion d’une petite cure « portable – internet – tv détox » ! et tant d’autres choses futiles qui dictent nos journées d’Européens.

Après nos journées bien remplies en découvertes, les soirée se feront  au rythme tranquille du campement, aux discussions autour du feux de camp, le tout aux sons des musiques traditionnelles et des danses Socotris  qui font partie du quotidien de nos hôtes ! 

histoire ET TRADITIONS

« Une île façonnée par la nature 

mais au riche passé …« 

UNE HISTOIRE SI RICHE

Un géographe arabe du XIIe siècle, raconte que poussé par Aristote, Alexandre le Grand aurait installé une colonie ionienne sur l’île de Socotra, après la conquête de l’Egypte. Au Ier siècle, le Périple de la mer Erythrée fait une description de Socotra qui a l’époque était appelée Dioscoride.

L’île est alors décrite comme grande, semi-déserte, marécageuse avec quelques rivières et une faune composée de serpents, de grands lézards et de tortues.

Les habitants sont décrits comme étant un mélange d’Arabes, de Grecs, d’Indiens, de pêcheurs et marins.

En 639, l’île est un comptoir égypto-byzantin pour le commerce avec les chrétiens de Kerala en Inde. Le Portugal en expansion dans l’océan indien et la mer rouge y fonde un comptoir commercial en 1505. Les Portugais utilisent Socotra comme base pour défier les Mamelouks d’Egypte et rançonner les marchands arabes. A cette époque et depuis la construction de la première église par l’apôtre Thomas, l’île était chrétienne.

À la fin du 16ème siècle, le christianisme s’est vite détérioré. Il n’y avait plus de prêtres sur l’île et les insulaires pratiquaient une réligion basée sur des rituesl ancestraux. C’est alors que les sultans de Mahri ont repris le contrôle de Socotra, et les insulaires se sont convertit à l’islam. Pratiquement aucune preuve de la  présence du christianisme sur l’île ne subsiste. 

Par la suite, Hollandais et Portugais se disputent l’île avant de passer sous domination anglaise en 1886, intégrant le protectorat d’Aden.

Elle fera partie à partir de 1967 de la République démocratique populaire du Yémen.

Actuellement, l’île de Socotra a un intérêt pour les grandes puissances voisines et notamment les Emirats Arabes Unis, pour des questions géopolitiques,  militaires et commerciales. Contrairement au Yémen continental, auquel Socotra appartient selon les accords internationaux, ici la terrible guerre déclenchée par les Houthis, les Saoudiens et les djihadistes n’est pas arrivée. 

L’île fait partie de ce qui est appelé la cohalition du Sud. 

LE SOQOTRI – UNE LANGUE A PART ENTIÈRE

Ces quinze dernières années, des financements internationaux pour la préservation de l’île ont permis de la faire mieux connaître cette île en mettant l’accent sur sa singularité. Cette particularité on la retrouve, outre ses richesses naturelles millénaires, également dans la langue, « le soqotri ». 

En effet, l’île se caractérise par l’usage d’un dialecte millénaire, plus proche des langues sémitiques anciennes. Si la nature de l’île est préservée, l’évolution de sa langue l’est moins. Son étude est pourtant d’une aide centrale pour comprendre l’évolution de la langue arabe et notamment des textes babyloniens. Ses tournures et sa grammaire anciennes ne sont plus utilisées dans les langues sémitiques proches comme l’Arabe ou l’Hébreu ce qui en fait une langue extrêmement riche. Actuellement à Hadibo, des cours de Soqotri sont proposés aux jeunes étudiants, ce qui va permettre à cette langue de perdurer. 

LES DJINNS – L’ÎLE DES GÉNIES

Pour un grand nombre d’historiens et de compteurs, l’île est avant tout associée à une riche mythologie.

Au Ve siècle, sous l’impulsion de Pline l’Ancien, le lieu va revêtir une importance symbolique. En effet, l’historien l’introduit comme lieu d’origine du Phoenix sacré. Depuis, l’île est associée à différentes histoires mystiques, influencées par ses paysages exotiques. Rebaptisée, l’île des djinns, ses terres sont au cœur d’un grand nombre d’histoires de la mythologie arabe.  L’archipel serait notamment évoqué comme « l’île des génies » dans Le conte du naufragé récit égyptien transcrit sur un papyrus de la XIIe dynastie égyptienne et conservé dans le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.

Plusieurs siècles après, ce sont les auteurs et voyageurs Marco Polo et Ibn Batûta qui vont redonner ses lettres de noblesse à l’île en la décrivant dans leur ouvrage comme un lieu de science dont les habitants étaient « les mages les plus savants du monde ».

Pour les musulmans, les djinns représentent une sorte de créatures habitant la Terre et qui vivent près des points d’eau, dans les endroits déserts et les forêts…

Il y aurait dans la tradition musulmane au moins une quinzaine de sortes de djinns. Ils prennent différentes formes dont celles de l’homme, ou plus souvent d’animaux et plus couramment de serpents. 

Voici un extrait de film ou Issa,  que nous avons aussi rencontré dans les montagnes lors de notre dernier voyage, raconte une de ces histoires fascinantes…